L’OEIL ET LA NUIT

« L’OEIL ET LA NUIT » GROUP SHOW DE 18 ARTISTES À L’Institut des cultures d’Islam

Du 19 septembre 2019 au 09 février 2020, l’Institut des Cultures d’Islam présente “L’œil et la nuit”, exposition curatée par Géraldine Bloch.

Constellation, 2011 ©halidaboughriet
Photographie -125X85X6CM
Caisson lumineux, Duratrans, néon, Plexiglas

« La constellation d’Halida Boughriet, telle un éclair, déchire la nuit. Le feu d’artifice répand ses tentacules rouges et supplante tout.
L’artiste parvient, en une image, à fixer cette fulgurance et ces coulures. Les méandres s’impriment dans la rétine.
Un flot d’images connexes jaillit : images de guerre, d’explosions. Le spectacle des giclures sanglantes et lumineuses a remplacé les astres et la magie. » Géraldine BLOCH

Les dix-huit artistes originaires d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe interrogent notre perception du monde de la nuit, entre profane et sacré, réel et imaginaire.
Les oeuvres présentées invitent à une déambulation sensible dans l’obscurité en dessinant une géographie de nos nuits. La première partie de l’exposition aborde l’expérience de la nuit noire comme source de connaissance et de révélations. Les yeux tournés vers le ciel, merveilleux, poésie, mystique et sciences semblent ne faire qu’un. L’exposition propose ensuite de parcourir des nuits aux lueurs inquiétantes et mouvantes. Dans des clair-obscurs revisités les corps se dérobent, leurs histoires aussi. Entre refuge et barrière, la nuit demeure le lieu d’une solitude et d’une adversité. Enfin, l’exposition s’achève sur les nuits artificielles, entre éclipses et illusions. Bercées par le rêve et la réminiscence, ces nuits inventées par les artistes sont à la fois déroutantes et familières.
Exposition avec les œuvres de Armen AGOP, Renaud AUGUSTE-DORMEUIL, Mustapha AZEROUAL, Fayçal BAGHRICHE, Halida BOUGHRIET, Walid EL MASRI, Laura EL-TANTAWY, Shirazeh HOUSHIARY, Yazan KHALILI, MEEN ONE, Timo NASSERI, Saad QURESHI, Stéphanie SAADÉ, Mouna SABONI, Anri SALA, Mourad SALEM, Vladimir SKODA, Irem SOZEN

Commissariat et programmation : Géraldine BLOCH

Peaulitique, 2020

 

Les danseuses et l’oiseau, 2020

Jeune fille à l’éventail, 2020

Color photograph, 47.2 x 31.5 in (120 x 80 cm)

©halidaboughriet / ADAGP.

Ruine, Part 1- Gradishte, 2020

 

Ruine, Part 1, Gradishte, 2020 ©halidaboughriet

Photography, concrete blocks, sound

When the Globe is Home

Treviso, 3rd July / 29th November 2020

To communicate humanity’s ancestral and instinctive need to transform even the least welcoming space imaginable – a forced labour camp in Albania during the dictatorship – into a liveable andpersonal environment, Halida Boughriet, a French artist of Algerian descent, created Ruine I, Gradishte for Gallerie delle Prigioni, an installation composed of concrete blocks and a series of photographs and portraits of people confined to this place of punishment. The work includes the voice of a woman who lived in Gradishte until the age of 17 and who continues to view it as the home of her childhood and adolescence.

Ruine attempts to reinvent the notion of living in a closed and isolated space. The place of reference is a forced-labor concentration camp built in the 1950s in Gradishte, Albania, where thousands of deportees and downgraded citizens of the former autocratic Albanian communist regime were forced to live for decades. Gradishte is a ruin today, doomed to general amnesia, though there are people who still live there. Halida Boughriet revives its memories and casts them in concrete. What is it like living in exile in your own country? What if such a place is the only one you recall as your childhood home? The soundtrack plays a poem by a now 45-year-old woman, born and raised until the age of 17 in the Gradishte camp, who tells of her coming back to this place 27 years later.

 

Claudio Scorretti and Irina Ungureanu

curators of When the Globe is Home

©Fondazione Benetton, ©Gallerie delle Prigioni

The soundtrack : testimonial from Alketa Spahiu
This is a poem, written and said by a now 45 year-old woman, born and
raised until 17 in the Gradishte camp. She tells her coming back in her childhood place, 27 years later.