https://www.casus-belli.ici-et-ailleurs.org/contributions/esthetique-et-critique/article/filmer-le-passe Filmer le passé mardi 7 janvier 2025, par Alketa Spahiu Autour de l’installation artistique Ruine, Part I, Gradishtë [1] de l’artiste Halida Boughriet [2] à la Gallerie delle Prigioni de la Fondation Benetton, Trévise, Italie. Filmer le passé, en particulier le passé « exceptionnel », douloureux comme celui des camps d’internement, représente un véritable défi pour les arts visuels. Face à l’absence de témoignages directs, l’artiste tente de reconstruire et reconstituer une réalité qui a existé autrefois, mais qui n’est plus aujourd’hui. L’histoire qu’elle retrace peut être évoquée non seulement à travers des fragments subsistants de cette réalité passée – clôtures, murs, fontaines, magasins, etc. – mais aussi à travers les souvenirs, la valeur symbolique que certains objets continuent de porter, en parallèle avec des sensations, désormais dans une réalité complètement différente. Alors, l’enjeu ici réside dans l’énigme : comment filmer le paradigme de la perte ? Est-il transcriptible ou représentable en image ? Filmer le passé ne peut se limiter à un simple acte documentaire. Il s’agit davantage d’un acte de création. Cet acte de création est ainsi nécessaire pour mettre en interaction la mémoire, les vestiges et l’imagination. Le processus est alimenté à la fois par la mémoire et l’imagination. Le passé ne […]
Read Onhttps://peizazhe.com/2024/12/11/te-filmosh-te-kaluaren/ Art / Kujtime TË FILMOSH TË KALUARËN Alketa Spahiu 11 Dhjetor 2024 Filmimi i së kaluarës, veçanërisht i një të kaluare të dhimbshme, si ajo e kampeve të internimit, paraqet një sfidë të jashtëzakonshme për artet pamore. Përballë mungesës së shpeshtë të dëshmive të drejtpërdrejta dhe fundit të një epoke, artisti përpiqet të rindërtojë një realitet që ka ekzistuar dikur, e që sot nuk është më. Historia mundësohet jo vetëm përmes copëzave të mbetura nga ai realitet: gardhe, mure, çezma, dyqane, etj. Por edhe përmes kujtimeve, vlerës simbolike që disa objekte bartin ende prej atij realiteti; paralel me ndjesitë të cilat janë tashmë pjesore në një realitet krejt të ndryshëm. Atëherë orvatja këtu ka të bëjë me enigmën: Si të filmosh paradigmën e humbjes? A është ajo e transmetueshme ose e paraqitshme në imazh? Filmimi i së kaluarës nuk mund të mbetet thjesht akt dokumentimi. Është më shumë krijim. Akti i krijimit është kësisoj i nevojshëm për të vënë në ndërveprim kujtesën, vestizhet dhe imagjinatën. Është një proçes i grasatuar nga kujtesa dhe imagjinata. E kaluara nuk mund të rikrijohet kurrë plotësisht. Por ajo mund të kapet përmes copëzave të përmendura sa më lart, duke i pranëvënë ato […]
Read OnBIENNALE DE SÉLESTAT 23 septembre – 5 novembre 2023 Avec Garance Alves, Camille Beauplan, Hugo Bel, Halida Boughriet, Estelle Chrétien, Markus Hansen, Shivay La Multiple, Pascal Lièvre, Clément Richem, Mathias Tujague Commissaire d’exposition : Élise Girardot
Read OnMémoire dans l’oubli à l’IMA, un autre regard sur les femmes qui ont vécu la guerre d’Algérie https://www.arabnews.fr/node/219526/culture Mémoire dans l’oubli, de Halida Boughriet, est une série de photographies de femmes algériennes qui ont vécu ou participé la guerre d’Algérie «Ces photographies sont une réponse à l’image donnée des femmes algériennes, qui étaient sous-représentées dans la société patriarcale algérienne, mais aussi à travers toute l’Europe», explique l’artiste PARIS : Six photographies de la sélection Mémoire dans l’oubli (2010-2011), qui représentent des veuves ayant subi les violences de la guerre d’Algérie, sont exposées à l’Institut du monde arabe (IMA), dans le cadre de l’exposition Algérie, mon amour. Immortalisées par l’artiste franco-algérienne Halida Boughriet, ces créations font référence aux Femmes d’Algerimmortalisées par Delacroix et aux odalisques de la peinture et photographie orientalistes. «Ces photos font partie d’une série de portraits de veuves ayant subi les violences de la guerre en Algérie, elles représentent la mémoire collective. Ce sont les derniers témoins», explique l’artiste engagée, qui précise que «ces dernières sont rarement relatées notamment dans l’histoire officielle». «Ces photographies de femmes âgées, montrées dans le confinement d’un intérieur domestique, contribuent à les réintégrer comme une part importante de l’Histoire, une sélection qui fera partie […]
Read On« Algérie mon amour » met en lumière une collection d’art moderne et contemporain d’Algérie et des diasporas unique dans le monde occidental : celle du musée de l’Institut du monde arabe. L’exposition tient à témoigner de la fraternité et de la solidarité qui ont lié les artistes et les intellectuels algériens et français durant les années les plus difficiles de leur histoire commune, fraternité et solidarité qui se perpétuent jusqu’à nos jours. Dans le cadre de « 2022. Regards sur l’Algérie à l’IMA » https://www.imarabe.org/fr/expositions/algerie-mon-amour
Read OnEN DIRECT / EXPOSITION COLLECTIVE A L’ORÉE DU FOYER, JUSQU’AU 13 MARS 2022, VILLE DE GUYANCOURT AVEC OUASSILA ARRAS, HALIDA BOUGHRIET, LAURA HABY, KUBRA KHADEMI, JEANNE SUSPLUGAS, MARIANNE VILLIÈRE. MISE EN LUMIÈRE : SERGE DAMON COMMISSARIAT ÉLISE GIRARDOT Crédits photos : Laura Haby http://pointcontemporain.com/en-direct-exposition-a-loree-du-foyer/ « Nous observons cette maison comme nous observons le ciel, le matin, à peine réveillés ; nous observons cette maison comme notre propre ciel. » Emanuele Coccia, Philosophie de la maison, Éditions Payot & Rivages, Paris, 2021 À l’orée du foyer se concentre sur l’intérieur : l’intérieur profond et mystérieux de nos habitats et l’intimité qui s’y déploie. Chacun conçoit son lieu de vie à son image en y projetant sa vision du monde, variable selon le pays et le continent habité. L’expositionaborde le chez-soi dans ses définitions multiples : un lieu à la fois matériel et immatériel, quotidien, solitaire, joyeux ou tragique, parfois collectif et sujet aux retrouvailles. À travers les œuvres de six artistes d’origines diverses, nous verrons comment l’espace domestique est l’expansion d’un espace mental, un espace-temps à soi. Dans une forme d’immersion, les visiteurs arpentent des propositions artistiques qui suggèrent des sensations proches et familières. Suspendues ou disposées près du sol, les œuvres nous accueillent dans une atmosphère […]
Read OnWaiting for Omar Gatlato: Contemporary Art from Algeria and its Diaspora. Curated By Natasha Marie Llorens Opening Reception: Friday, October 25, 2019, 6 – 8pm On view October 26 – March 15, 2020 Design credit: Eider Corral Waiting for Omar Gatlato is a survey of contemporary art by Algerian artists and by those in its diaspora. The project expressly refuses thematic axes, such as “memory” or “exile”, “the violence of the civil war”, in favor of the open-ended framework Algerian film critic and lawyer Wassyla Tamzali sets out in her eponymous volume, published in Algiers in 1979. In her book, Tamzali argues that Merzak Allouache’s 1976 feature film Omar Gatlato represents a turn toward the individual in Algerian society, their desires and the contradictions they struggle with. This exhibition proposes that an analogous ouverture vers le quotidien is taking place in today’s art scenes and, indeed, even in its streets. The Algerian context is hard to integrate into a broad regional history because it is exceptional, even when viewed together with its North African neighbors, Tunisia and Morocco. The specificity of its long, intimate colonial relationship to France, the fact that it experienced a violent Islamic coalition movement in the 1990s, decades […]
Read OnUn instant avant le monde DU 24 SEPTEMBRE AU 18 DÉCEMBRE 2019 https://www.biennale.ma https://www.biennale.ma/portfolio-item/halida-boughriet/ Pour la Biennale, l’artiste présente son œuvre Implano de Arisana résultant de sa résidence à Nice en 2018. En recentrant l’humain au cœur du territoire, Halida Boughriet interroge notre rapport au monde tout en contestant notre propension à la stigmatisation. Implano de Arisana, Halida Boughriet, 2018-2019 «Implano de Arisana» est un dispositif vidéographique qui aborde les questions de l’identité, du territoire et de la frontière, mais aussi la figure féminine « le mythe d’Ariane abandonnée». Considérée comme un quartier difficile, tant par son histoire que par sa population, l’Ariane est profondément isolée par le Paillon, ligne de démarcation constituant la frontière symbolique entre ce territoire et le centre-ville de Nice. Mon désir était de filmer ce quartier populaire, de le regarder autrement. A commencer par la rencontre humaine et chaleureuse de quelques femmes qui y vivent et qui sont devenues l’axe central de mon travail. Par une esthétique du geste, je traverse les plans architecturaux datant de 1970 vers des personnages qualifiés de déesses. Ces femmes se font surtout l’expression collective d’une forme d’identité revendiquée et d’ouverture. J’utilise essentiellement la décomposition du temps pour […]
Read On