Exposition : à contre-voie à Annecy – Le Mikado Espace d’art contemporain Au carrefour d’une préoccupation esthétique, sociale et politique, les œuvres d’Halida Boughriet s’efforcent de saisir les tensions dans les relations humaines mises en évidence par la société. Le corps est omniprésent, comme un instrument de geste poétique expérimental. Le corps, comme mémoire d’un passé. Le corps, comme dépositaire d’une histoire à raconter. Le corps, comme retour d’une identité. Et c’est précisément sur le principe de la « restitution » que l’artiste synthétise un paysage émotionnel. En référence à l’auteur Edward Saïd, l’artiste nous livre ici son interprétation d’un monde complexe, traversé de multiples zones de fracture. Halida Boughriet est une artiste française et algérienne, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et du programme d’échange de la SVA à New York en cinématographie. Jouant sur les dichotomies entre réalité et fiction, elle travaille avec différents langages artistiques influencés par les situationnistes et Fluxus dans son utilisation de la performance, de la photographie et de la vidéo. Cette exposition rassemble des œuvres photographiques et vidéographiques présentées pour la première fois en France. Crédit photo ©Béatrice-Cafieri Autour de l’exposition : Vernissage : mardi 7 février 2023 à 18h30, […]
Read OnSérie Orphanós, 2022-2023 (Algérie) ©halidaboughriet ©adagp Portraits des enfants migrants subsahariens d’Algérie.
Read On« Algérie mon amour » révèle toute la richesse de la production algérienne moderne et contemporaine, tant dans les arts visuels classiques que dans les nouveaux médias. Elle témoigne, à travers un choix d’œuvres représentatives, de la grande créativité de trois générations d’artistes, en dépit des tragédies de l’histoire. L’exposition recouvre une large période, réunissant des artistes dont le plus ancien, le peintre non figuratif Louis Nallard, est né en 1918, et la benjamine, El Meya, artiste-peintre elle aussi, n’a pas trente-cinq ans. MÉMOIRE DANS L’OUBLI, 2010 – 2011 ©halidaboughriet Donation Claude et France Lemand 2018 / Musée de l’Institut du monde arabe crédit photo : ©arts-in-the-city.com Conférence en présence de l’artiste Halida Boughriet et d’Émilie Goudal, historienne de l’art, au sein de l’exposition « Algérie mon amour » : Un art anti-orientaliste https://www.imarabe.org/en/visites-ateliers/conferences-les-dimanches-de-l-algerie-0 Halida BOUGHRIET (D’après Emilie Goudal) De la vidéo à la performance, du podcast radiophonique à la photographie scénographiée, Halida Boughriet s’est engagée dans une œuvre au carrefour de préoccupations esthétique, sociale et politique, assemblant et construisant de nouvelles formes d’écriture en mouvement. En prise directe avec l’état du monde, l’artiste porte une attention particulière aux conflits qui […]
Read OnEXPOSITION COLLECTIVE A L’ORÉE DU FOYER, JUSQU’AU 13 MARS 2022, VILLE DE GUYANCOURT AVEC OUASSILA ARRAS, HALIDA BOUGHRIET, LAURA HABY, KUBRA KHADEMI, JEANNE SUSPLUGAS, MARIANNE VILLIÈRE. MISE EN LUMIÈRE : SERGE DAMON COMMISSARIAT ÉLISE GIRARDOT « Nous observons cette maison comme nous observons le ciel, le matin, à peine réveillés ; nous observons cette maison comme notre propre ciel. » Emanuele Coccia, Philosophie de la maison, Éditions Payot & Rivages, Paris, 2021 À l’orée du foyer se concentre sur l’intérieur : l’intérieur profond et mystérieux de nos habitats et l’intimité qui s’y déploie. Chacun conçoit son lieu de vie à son image en y projetant sa vision du monde, variable selon le pays et le continent habité. L’expositionaborde le chez-soi dans ses définitions multiples : un lieu à la fois matériel et immatériel, quotidien, solitaire, joyeux ou tragique, parfois collectif et sujet aux retrouvailles. À travers les œuvres de six artistes d’origines diverses, nous verrons comment l’espace domestique est l’expansion d’un espace mental, un espace-temps à soi. Dans une forme d’immersion, les visiteurs arpentent des propositions artistiques qui suggèrent des sensations proches et familières. Suspendues ou disposées près du sol, les œuvres nous accueillent dans une atmosphère lumineuse enveloppante et tamisée, aux directions changeantes. Plusieurs récits […]
Read On“A Year of 13 Moons ” Scenes from a recent past and a distant future Halida Boughriet, Nicolas Descottes, Anne-Charlotte Finel, Noémie Goudal, Berat Işık Yusuf Sevinçli 15.09-23.10.2021 Curator: Yekhan Pınarlıgil Autoportrait/ Self-portrait (3’15, 2009) and Action, 2003 /6’, DV PAL, W&B, Sound /Collection: Centre Georges Pompidou, Paris – ©halidaboughriet / Courtesy of the Artist and Galerist. “Every one of seven years is a lunar year. In these years, people who are dominated by their emotions suffer from severe depression. But when a lunar year is also a year of 13 moons, like 1978, it often results in personal catastrophes.” -The opening monologue of In a Year of 13 Moons by R. W. Fassbinder We have built the world upon time and time upon the Moon and the Sun. Two contradicting cycles, two different concepts of time that do not overlap, and it is as if we are caught in the middle. The Moon navigates around us, descending and escalating time and again. The Sun has wrapped the Earth around its waist like a hula hoop, swaying it between day and night. We are in a year of 13 moons, right in the middle of the 13th full moon. It feels like it has begun without an end. A […]
Read On« L’OEIL ET LA NUIT » GROUP SHOW DE 18 ARTISTES À L’Institut des cultures d’Islam Du 19 septembre 2019 au 09 février 2020, l’Institut des Cultures d’Islam présente “L’œil et la nuit”, exposition curatée par Géraldine Bloch. Constellation, 2011 ©halidaboughriet Photographie -125X85X6CM Caisson lumineux, Duratrans, néon, Plexiglas « La constellation d’Halida Boughriet, telle un éclair, déchire la nuit. Le feu d’artifice répand ses tentacules rouges et supplante tout. L’artiste parvient, en une image, à fixer cette fulgurance et ces coulures. Les méandres s’impriment dans la rétine. Un flot d’images connexes jaillit : images de guerre, d’explosions. Le spectacle des giclures sanglantes et lumineuses a remplacé les astres et la magie. » Géraldine BLOCH Les dix-huit artistes originaires d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe interrogent notre perception du monde de la nuit, entre profane et sacré, réel et imaginaire. Les oeuvres présentées invitent à une déambulation sensible dans l’obscurité en dessinant une géographie de nos nuits. La première partie de l’exposition aborde l’expérience de la nuit noire comme source de connaissance et de révélations. Les yeux tournés vers le ciel, merveilleux, poésie, mystique et sciences semblent ne faire qu’un. L’exposition propose ensuite de parcourir des nuits aux lueurs inquiétantes et mouvantes. Dans des clair-obscurs revisités […]
Read OnLes danseuses et l’oiseau, 2020 Jeune fille à l’éventail, 2020 Color photograph, 47.2 x 31.5 in (120 x 80 cm) ©halidaboughriet / ADAGP.
Read OnRuine, Part 1, Gradishte, 2020 ©halidaboughriet Photography, concrete blocks, sound When the Globe is Home Treviso, 3rd July / 29th November 2020 To communicate humanity’s ancestral and instinctive need to transform even the least welcoming space imaginable – a forced labour camp in Albania during the dictatorship – into a liveable andpersonal environment, Halida Boughriet, a French artist of Algerian descent, created Ruine I, Gradishte for Gallerie delle Prigioni, an installation composed of concrete blocks and a series of photographs and portraits of people confined to this place of punishment. The work includes the voice of a woman who lived in Gradishte until the age of 17 and who continues to view it as the home of her childhood and adolescence. Ruine attempts to reinvent the notion of living in a closed and isolated space. The place of reference is a forced-labor concentration camp built in the 1950s in Gradishte, Albania, where thousands of deportees and downgraded citizens of the former autocratic Albanian communist regime were forced to live for decades. Gradishte is a ruin today, doomed to general amnesia, though there are people who still live there. Halida Boughriet revives its memories and casts them in concrete. What is it like living in exile in your […]
Read On